Tu pensais que Photoshop ne pouvait pas devenir plus magique ? Attends un peu de voir ce qu’Adobe prépare pour 2026. Entre des outils d’IA qui font sauter la limite du réel, des workflows qui deviennent carrément turbo, et des assistants créatifs qui bossent presque à ta place, on peut dire que la suite Adobe est en train de passer en mode Dragon Ball Z.
Chaque année, Adobe nous sort de nouvelles fonctionnalités, mais 2026 s’annonce comme une étape complètement à part. Photoshop devient presque un magicien capable de détourer une chevelure en un clic, Premiere Pro sait rallonger une scène que tu n’as même pas filmée, Illustrator te pond un logo vectoriel à partir d’une simple description, et After Effects gagne enfin la rapidité qu’on attend depuis… 15 ans. Mais au-delà de ces gros titres marketing, ce qui impressionne surtout, c’est la direction prise : Adobe veut transformer sa suite en un assistant créatif intelligent, presque autonome, qui s’occupe des corvées pour te laisser “juste créer”.
Photoshop 2026 : la fin des sélections galère
Photoshop, c’est déjà le roi des retouches, mais cette année, l’IA pousse encore plus loin ses pouvoirs. La sélection automatique est désormais capable de gérer les cas qui faisaient transpirer tout graphiste : cheveux au vent, fourrures, reflets dans le verre… Tout ça devient sélectionnable de manière fluide et naturelle. Fini le pinceau “détourage” passé 40 fois autour d’une mèche récalcitrante.
Autre nouveauté majeure : le Generative Fill (remplissage génératif) a pris un sérieux coup de boost. Là où, il y a encore un an, les textures pouvaient sembler artificielles, les nouvelles versions basées sur Firefly 2 produisent des résultats quasi indiscernables de la réalité. Ajoute à ça un ajustement colorimétrique intelligent qui comprend le contexte de ton image, et tu obtiens un Photoshop qui n’est plus juste un logiciel, mais un véritable “copilote visuel”. source
Mais ce qui manque cruellement ? Une gestion plus fluide de la vidéo. Adobe a commencé à l’introduire timidement, mais imaginons un Photoshop capable de manipuler une séquence entière avec la même facilité que pour une photo. Un outil qui réinvente le montage court en mode TikTok/Instagram directement dans Photoshop. Ça, ce serait une vraie bombe.
After Effects 2026 : plus rapide, mais encore incomplet
After Effects a toujours été le logiciel qu’on adore et qu’on déteste à la fois : ultra-puissant, mais horriblement lent. En 2026, Adobe fait enfin sauter le frein à main. Les prévisualisations sont plus rapides, le moteur 3D a été revu, et la gestion HDR est bien plus fluide source. En clair : moins de cafés à attendre que ton rendu apparaisse.
’est une vraie avancée, mais il reste une frustration énorme : le keying. Les pros qui bossent sur Nuke savent à quel point les outils de détourage d’After Effects sont limités. Pourquoi en 2026, Adobe n’a toujours pas intégré un keyer aussi puissant que celui de la concurrence ? Avec l’IA, on devrait pouvoir obtenir un détourage parfait de fond vert en un clic. C’est une fonctionnalité attendue depuis 10 ans, et toujours pas là.
En revanche, on peut saluer l’arrivée de petits ajouts moins sexy mais essentiels : meilleure gestion des calques 3D, rendu plus stable, et surtout une compatibilité renforcée avec les autres apps Adobe. Ça ne fait pas rêver, mais pour les motion designers, c’est une vraie bouffée d’air.
Premiere Pro 2026 : ton nouveau co-monteur invisible
Côté vidéo, Premiere Pro prend un tournant radical. Le fameux Generative Extend permet de prolonger un plan en 4K, comme si tu avais filmé plus longtemps source. T’imagines, tu as tourné ton clip et ton acteur sort du cadre trop tôt ? Tu cliques, et boum, la scène se rallonge. C’est bluffant.
Autre gros ajout : la traduction automatique des sous-titres en 27 langues. Pour les créateurs de contenus, c’est un game changer : tu parles français, et ton audience mondiale te comprend instantanément. Ajoute à ça la recherche par langage naturel (“montre-moi tous les plans où le chien court dans le parc”), et tu as un logiciel qui supprime une bonne partie de la corvée de dérushage.
Mais soyons clairs : Premiere Pro reste limité sur certains points. Où est le vrai outil de correction colorimétrique avancée digne de DaVinci Resolve ? Où est la gestion collaborative en temps réel, façon Google Docs, pour que plusieurs monteurs travaillent ensemble sans jongler avec des exports monstrueux ? Si Adobe veut vraiment tuer la concurrence, ce sont ces pas-là qu’il faudra franchir.
Illustrator 2026 : l’art génératif, sans les galères
Illustrator se rapproche de plus en plus d’un terrain de jeu pour l’IA. La nouveauté phare, c’est le Generative Shape Fill : tu dessines une forme vide, tu tapes “motif floral rétro 80s” et Illustrator te génère un remplissage vectoriel nickel. Plus besoin de passer une demi-heure à chercher une texture libre de droit sur Google.
Autre révolution : la vectorisation par texte. Tu écris “logo cyberpunk violet avec effet néon”, et le logiciel te sort une base vectorielle directement exploitable source. Ça ne remplace pas le talent d’un graphiste, mais ça donne une base rapide pour prototyper.
Et puis il y a le renforcement de la 3D avec Project Neo, qui rend la modélisation beaucoup moins laborieuse. Ça, c’est cool. Mais soyons honnêtes : Illustrator reste limité pour le vrai travail 3D. Et pourquoi Adobe n’intègre-t-il pas encore un vrai module de création de mockups intelligent ? Pouvoir générer automatiquement un packaging réaliste à partir d’un design vectoriel, c’est une évidence que beaucoup attendent encore.
Et après ? Les assistants IA et le rêve d’une suite vraiment connectée
La grande tendance, c’est l’intégration d’agents IA un peu partout : Photoshop qui comprend ta demande en langage naturel, Acrobat qui résume ton PDF en 3 lignes claires, Express qui te sort une vidéo prête pour TikTok en 2 minutes source.
Mais la vraie question, c’est : quand est-ce qu’Adobe osera aller encore plus loin ? On rêve d’une suite vraiment cross-apps : tu bosses un design sur Illustrator, il s’anime tout seul dans After Effects, tu le balances direct dans Premiere Pro, et tu publies depuis Express. Sans passer par 10 exports intermédiaires. C’est ce futur-là que les créatifs attendent.
Adobe veut qu’on crée plus vite, mais doit encore écouter les créatifs
En 2026, Adobe coche beaucoup de cases : Photoshop devient surpuissant, Premiere Pro te mâche le travail, Illustrator invente des logos au prompt, et After Effects arrête enfin de ramer. Sur le papier, c’est impressionnant. Mais dans les faits, il reste des manques criants : un vrai keying digne de Nuke, un étalonnage au niveau de Resolve, ou encore une meilleure intégration entre logiciels.
En résumé : Adobe nous propulse clairement dans le futur de la création numérique… mais il faudra encore attendre pour que ce futur soit parfait.