Figma, Photoshop, Illustrator… Trois titans du design, trois outils aux personnalités bien distinctes. Vous vous demandez lequel choisir ? Eh bien, tout dépend de votre mission. C’est un peu comme comparer un scalpel, une tronçonneuse et un pinceau géant : chacun excelle dans son domaine, mais vous n’iriez pas découper un oignon avec une tronçonneuse (enfin, sauf si vous avez une vision très… radicale du design).
Alors, voyons qui remporte la palme selon l’usage !
Pour l’UI/UX et le web design : Figma l’emporte haut la main
Si vous créez des interfaces web, des applis ou que vous travaillez en équipe, Figma est votre meilleur ami.
- Travail collaboratif en temps réel (adieu les fichiers « version_finale_v3_définitif.psd »)
- Interface fluide, rapide, et accessible en ligne
- Prototypage et interactions ultra-intuitifs
En clair, Figma, c’est le Google Docs du design : tout le monde peut intervenir, tester des idées et ajouter des commentaires sans s’envoyer 50 mails. Photoshop et Illustrator, eux, regardent ça de loin, un peu jaloux…
Verdict : Figma gagne sur toute la ligne pour le design d’interface et le travail collaboratif.
Pour la retouche photo et le photomontage : Photoshop, le maître incontesté
Photoshop, c’est l’ancêtre vénérable du design graphique (sorti en 1990, il a survécu à toutes les tendances). Mais s’il y a bien un domaine où il reste imbattable, c’est la retouche photo.
- Suppression magique des éléments indésirables (oui, même ton ex sur cette photo de vacances)
- Outils avancés de colorimétrie et de correction
- Travail pixel par pixel pour un contrôle absolu
Illustrator ? Figma ? Ils ne jouent même pas dans la même cour ici. Essayer de faire du photomontage dans Figma, c’est comme vouloir cuisiner un bœuf bourguignon avec une bouilloire.
Verdict : Photoshop reste le roi dès qu’il s’agit de manipuler des pixels.
Pour l’illustration et le design vectoriel : Illustrator en patron
Quand on parle de logos, icônes, illustrations vectorielles et mise en page avancée, c’est Illustrator qui prend le trône.
- Outils vectoriels ultra-précis
- Gestion des formes et des courbes (les fameuses Bézier, ces petites bêtes capricieuses)
- Adaptabilité infinie (un logo créé sur Illustrator peut être imprimé sur un timbre… ou un immeuble !)
Photoshop peut bricoler du vectoriel avec quelques outils, mais franchement, autant utiliser un vrai couteau plutôt qu’une cuillère pour découper un steak. Et Figma ? Il gère le vectoriel, mais reste limité dès qu’on veut faire des choses plus poussées.
Verdict : Illustrator domine pour tout ce qui est vectoriel et identité visuelle.
Pour l’accessibilité et la simplicité : Figma en tête
Vous débutez ? Vous voulez un outil facile à prendre en main ? Figma est une bénédiction. Pas besoin d’installer quoi que ce soit, tout fonctionne en ligne et l’interface est super intuitive.
Photoshop et Illustrator, eux, ont une courbe d’apprentissage plus raide… très raide. On a tous connu cette première ouverture de Photoshop où on ne savait même pas comment faire un rectangle.
Verdict : Figma est le plus simple à adopter, surtout pour les débutants.
Pour le graphisme print et la mise en page : un match serré
Si vous bossez sur un livret, une affiche, une plaquette, Illustrator et Photoshop peuvent convenir, mais avec des nuances :
- Illustrator est parfait pour la mise en page vectorielle et les illustrations complexes.
- Photoshop est top pour un design basé sur des images et des effets.
- Figma, lui, est un peu en retrait ici. Il peut dépanner, mais il n’est pas fait pour l’impression.
Et InDesign dans tout ça ? Il rirait bien de voir qu’on ne le mentionne pas pour la mise en page… mais c’est un autre débat.
Verdict : Illustrator et Photoshop se partagent la victoire selon le besoin.
Qui gagne vraiment ?
Tout dépend de l’usage :
✅ Figma pour le web design et la collaboration.
✅ Photoshop pour la retouche et le photomontage.
✅ Illustrator pour les illustrations et le design vectoriel.
Et si vous êtes graphiste, il y a de fortes chances que vous utilisiez… les trois ! Parce que chaque outil a son domaine d’excellence et qu’un bon créatif sait jongler entre eux.