On va pas se mentir, la pub d’aujourd’hui, c’est souvent une torture pour le cerveau. Entre les spots télé qui essaient trop fort d’être « jeunes et cools », les pubs YouTube impossibles à skipper et les affiches qui nous hurlent dessus dans la rue, on est cernés. Plus personne ne regarde les pubs que ce soit à la télé, sur internet ou dans la vie de tous les jours. Sur tous les formats, la pub nous envahit. Il y a même des abonnements sur des applications comme YouTube Premium, Spotify Premium… juste pour éviter les pubs. Mais surtout, elles sont devenues… nulles. Pourquoi ?
Trop de pubs tue la pub
Le problème des pubs modernes, c’est qu’elles se ressemblent toutes. On pourrait prendre une pub de lessive, de banque ou de forfait mobile, intervertir les logos, et personne ne verrait la différence.
Pourquoi ? Parce que tout est dicté par des algorithmes et des études de marché. On cherche à faire la pub « parfaite », celle qui plaira au plus grand nombre, sans jamais déranger personne. Résultat : des images bien léchées, des gens qui sourient de manière forcée, une voix-off ultra-neutre et un message creux du type « Parce que vous méritez le meilleur ».
Avant, une bonne pub, c’était un petit événement. On se souvient encore des pubs cultes des années 90 et 2000 (coucou les bébés Evian, la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu ou les pubs Coca de Noël). Aujourd’hui, c’est l’invasion. On en bouffe à toutes les sauces : télé, réseaux sociaux, applications, sites web, et même sur Netflix maintenant. Résultat ? On ne fait plus attention.
Les marques ont compris que les jeunes aiment les memes, TikTok et l’ironie. Mais au lieu d’intégrer ça intelligemment, elles nous pondent des trucs gênants. Des danses forcées, des blagues ratées, des tentatives de « parler comme les jeunes »… On dirait un oncle en sueur qui essaie de dabber à un mariage.
Alors oui, les valeurs, c’est important. Mais maintenant, chaque pub veut nous donner une leçon de vie. « Consommez notre produit et vous sauverez le monde ! » Entre écologie, inclusion et empowerment à toutes les sauces, certaines pubs sonnent plus comme des discours politiques que comme des pubs. Parfois, ça sonne faux et opportuniste.
Les slogans abusifs du style « n°1 des ventes* (*sur un panel de 12 personnes dans un garage) » ou « Révolutionnaire » alors que c’est juste un yaourt avec 0,01% de sucre en moins, ça fatigue. À force de nous bombarder de bullshit, plus personne n’y croit.
Avant, la pub c’était un vrai spectacle
Si on te dit « Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice ! », « C’est moi que tu parles ? » ou « Et c’est pas fini ! », tu sais direct de quoi on parle. Ces pubs, on les citait dans la cour de récré, elles faisaient partie de la pop culture. Ces pubs avaient un truc en plus : un concept, une ambiance, une signature visuelle. Elles étaient fun, marquantes, parfois absurdes, mais elles restaient gravées dans nos têtes.
Avant, la pub, c’était un peu de l’art. Aujourd’hui, c’est un tableau Excel et des algos. Tout est formaté, testé, retesté, optimisé pour l’engagement. Résultat : des pubs fades, sans âme, qui ressemblent toutes à la même soupe prévisible. Voici les 10 publicités les plus cultes et créatives :
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2 bonus
Et maintenant ?
Tout n’est pas perdu. Il y a encore des pubs qui savent capter notre attention et marquer les esprits. Heureusement, de temps en temps, une pub réussit à nous faire sourire. Mais globalement, on en a marre, et c’est pas prêt de s’arranger. Peut-être qu’un jour, les marques comprendront que bombarder un consommateur de pubs bidons, c’est le meilleur moyen de le dégoûter.